LES CLOWNS
BABETTE (Iolanda Androni)
«Depuis juillet 2013, je fais partie de l’association Arti’chok a.s.b.l.. Au Luxembourg, j’ai travaillé deux ans au sein d'une association de clowns, entant que clown hospitalier dans des services de pédiatrie, gériatrie, foyer pour personnes polyhandicapées, Fondation Kriebskrankkanner et Caritas.»
PAULETTE (Alexandra Michelet)
«Le besoin de créer est à l’origine de mon parcours. Grâce à l’art-thérapie j’ai découvert la joie de pouvoir mettre mes formations artistiques au service de l’accompagnement. Suite à cette formation, j'ai travaillé entant que clown hospitalier à Luxembourg en pédiatrie, gériatrie et dans des foyers pour personnes polyhandicapées, Fondation Kriebsdrankkanner et Caritas.
Je fais partie de l’association de clowns en structure de soin Arti’chok à Luxembourg depuis 2013, et de l’association d’art-thérapeutes La Machine à Gazouiller à Besançon depuis 2015.»
JANETTE (Romy Zangerle)
« Mon travail « sur le terrain », dans toutes les structures de soins où nous intervenons avec Arti’chok (ligue HMC, réseau Elisabeth, Tricentenaire etc ... ) est pour moi la meilleure école à suivre. Ce sont toutes ces personnes extraordinaires, et leurs éducateurs, qui me forment, à chaque rencontre. »
BILL (Stephan Kinsch)
Bill - "le clown est la connection la plus directe entre deux personnes"
"En février 1999 au Luxembourg, j’ai rencontré mon premier ‘vrai’ clown, Michel Herrmann lors d’un stage clown. La première journée je me retrouvais comme en enfer. Il m’égueulait: “Enlève ce nez rouge, je veux voir qui tu es.” “ Montre tes émotions.” “ Tu crois que t’es drôle?” Je ne savais pus quoi faire. Le dernier jour du stage, il m’a poussé à faire une improvisation dans le rôle de ‘Dragic’, l’homme le plus fort du monde. Dragic n’avait qu’un seul bras et devait sauter dans la corde. Je me concentrais, je voulais montrer à Michel et à l’audience que j’était capable de réussir le tour. J’ai essayé, échoué, ils ont ri.. J’ai essayé de nouveau, échoué, ils riaient encore plus. Je me sentais tellement con et … je l’ai aimé! Ce jour j’ai appris la différence entre se moquer des autres et d’être capable de rire de soi-même. Michel m’avait donné une grande leçon et je savais ce jour là que je devais donner une place à mon clown dans ma vie.”
"En février 1999 au Luxembourg, j’ai rencontré mon premier ‘vrai’ clown, Michel Herrmann lors d’un stage clown. La première journée je me retrouvais comme en enfer. Il m’égueulait: “Enlève ce nez rouge, je veux voir qui tu es.” “ Montre tes émotions.” “ Tu crois que t’es drôle?” Je ne savais pus quoi faire. Le dernier jour du stage, il m’a poussé à faire une improvisation dans le rôle de ‘Dragic’, l’homme le plus fort du monde. Dragic n’avait qu’un seul bras et devait sauter dans la corde. Je me concentrais, je voulais montrer à Michel et à l’audience que j’était capable de réussir le tour. J’ai essayé, échoué, ils ont ri.. J’ai essayé de nouveau, échoué, ils riaient encore plus. Je me sentais tellement con et … je l’ai aimé! Ce jour j’ai appris la différence entre se moquer des autres et d’être capable de rire de soi-même. Michel m’avait donné une grande leçon et je savais ce jour là que je devais donner une place à mon clown dans ma vie.”
Olive (Valérie Geoffrion)
Au loin, on devine une forme de piquet de clôture dont l’ombre S’étire comme un fil de fer.
D’une envergure quelque peu désordonnée, elle s’approche pourtant rapidement, portée par ses sandales de plage de sept lieues.
Sonnante et trébuchante, parfois enguirlandée, accompagnée par d’étranges sonorités - bruits mêlés de mugissements et semelles grinçantes-, elle se plante devant vous telle une spéléologue curieuse.
Cela peut durer 10 secondes, avant le quart de tour….mais, lorsque le grain de folie percute l’Olive dénoyautée…cherchez le fil, vous la trouverez…peut-être!